L’Appel Brise-Cœur
Ce matin-là, je venais de quitter la salle de bain, toute
fraîche et prête pour l’université, surtout que c’était pendant les examens de
la session. Soudain, mon téléphone sonne. C’était mon oncle, le frère de ma
maman.
Il m’a dit ces mots qui font trembler : « Ta mère
est partie. » Oui, vous savez, une maman, c’est comme un grand arbre qui
te protège du vent, c’est ta moitié.
L’idée de la perdre, c’était comme si le sol se dérobait
sous mes pieds.
L’Illusion Éphémère
J’ai couru rejoindre mon oncle. Il m’attendait, et autour de
nous, les gens nous regardaient avec des yeux pleins de questions silencieuses.
Mon oncle avait insisté pour que personne ne sache encore, pas même les
voisins. Bizarre !
Nous avons pris la route vers l’hôpital, mon cœur battait si
fort que je pouvais à peine respirer.
Arrivés à l’hôpital, le médecin me dit que c’était une
erreur, une autre femme avec le même prénom que ma mère était décédée.
Ma maman était toujours en vie ! Un petit rayon de soleil
perça les nuages dans mon cœur, mais je n’avais pas encore pu la voir, la
toucher, sentir son parfum.
J’étais toujours inquiète, croyez-moi.
Le Défi des Examens
Mon oncle me proposa de me déposer à l’université pour mon
examen.
Mais, dans la précipitation, j’avais oublié mes preuves de
paiement des frais académiques à la maison, dans ma chambre.
À l’université, les contrôleurs étaient inflexibles. J’ai
tout essayé pour les convaincre, mais sans succès.
Finalement, un chef des travaux, avec un cœur plus grand et
compréhensif, m’a laissée passer mon examen, en me demandant de lui montrer les
justificatifs le lendemain matin.
Le Retour Inquiet, les Cakes de Maman
Après l’examen, mon oncle m’appela à nouveau, sa voix
trahissait une urgence nouvelle.
Je rentrai à la maison, mais avant, je m’arrêtai pour
acheter un de ces gâteaux que ma maman aimait tant m’offrir à l’entrée de notre
avenue. Les cakes.
Là pendant que je passai ma commande, j’ai vu dans le
véhicule qui passait : ma grand-mère, mes tantes, et notre chauffeur. Les
yeux de notre chauffeur étaient tout rouges, comme s’il avait pleuré des heures
durant.
Les Regards Énigmatiques, le mystère du tapis
À la maison, l’ambiance était étrange. Très étrange.
Mes tantes enlevaient le tapis de maman, celui sur lequel
elle aimait se reposer à la véranda. Elles disaient qu’elles le mettaient dans
sa chambre, mais ça n’avait aucun sens. Maman aime l’air frais, pourtant !
Mes tantes étaient soudainement devenues trop protectrices
vis-à-vis de moi, ne me laissant même pas aller seule dans ma chambre. Tout
cela me semblait trop bizarre.
La Vérité Dévoilée
Je sortis pour acheter du forfait, et là, je tombai sur mon
oncle.
Il me parla avec une douleur évidente, mais avec la clarté
de quelqu’un qui doit annoncer une vérité douloureuse : ma mère était
réellement décédée, et mes tantes essayaient désespérément de me protéger de ce
chagrin immense.
Je lance des appels pour prévenir quelques proches, mais je
me sentais comme un puzzle dont les pièces s’étaient éparpillées. J’étais
déboussolée, brisée.
L’Héritage – L’après-funérailles
Le deuil fut long, les funérailles, un moment de
rassemblement, mais aussi de séparation définitive.
Après l’enterrement, l’héritage fut divisé parmi les frères
et sœurs de ma mère, marquant le début de mon véritable défi. La descente aux
enfers !
La Résilience
Dorénavant seule, sans ma mère - mon pilier, j’ai dû
affronter courageusement la vie, mes études, mes rêves.
J’ai traversé l’enfer, je vous assure, mais j’ai aussi
obtenu des diplômes qu’on croyait hors de ma portée. Je m’en félicite.
La douleur est toujours là, comme un écho dans mon cœur,
mais je continue d’avancer, la tête haute, même si le bonheur n’est plus aussi
éclatant qu’avant.
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Conseils pour Ceux qui Traversent peut-être la même Épreuve
Le deuil n’a pas de calendrier. Prenez le temps qu’il vous
faut pour guérir, un jour après l’autre. Accordez-vous suffisamment de temps !
Ne gardez pas tout en vous. Parler en toute confiance avec
des amis, la famille, ou même des professionnels thérapeutes peut alléger votre
cœur, et vous aider à vous sentir compris et soutenu.
La tristesse, la colère, la confusion, ce sont toutes des
émotions normales. Acceptez-les comme des parties de votre chemin vers la
guérison.
Votre santé mentale et physique est cruciale. Mangez bien,
dormez, et si possible, faites de l’exercice ou trouvez des activités qui vous
apaisent, vous passionnent.
Inspirez-vous de ceux qui ont surmonté des pertes
similaires. Parfois, savoir que d’autres personnes ont traversé cette épreuve
avant vous, peut vous donner de l’espoir.
Souvenez-vous, même dans les moments les plus sombres, il y
a des gens autour de vous qui vous aiment et veulent vous aider. Ne vous isolez
surtout pas. Vous n’êtes pas seuls !
Prenez soin de vous,
À bientôt !
Redaction : Patrick Kialu
2 Commentaires
C'est Super intéressant
RépondreSupprimerJe fais couler les l'armé après cette lecture très sympathique que du thé
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